Premier emploi : comment négocier votre salaire ?

serious-business-team-during-a-brainstormingQuand il s’agit du premier emploi, nombreux sont les jeunes diplômés qui se voient perplexes devant la prétention salariale à proposer. Il s’agit d’une situation évidente pour eux, surtout pour ne pas laisser filer le poste. Par ailleurs, avant de traduire les expériences en euros, quelques critères sont à prendre en compte.

La négociation salariale en fonction des diplômes

D’un côté, vu la conjoncture actuelle, la plupart des employeurs recrutent à bas coût pour ne pas gonfler les charges supportées par leurs entreprises. De l’autre côté, les jeunes diplômés, débutants dans le monde du travail, calculent leur salaire en fonction de leur diplôme. Certains mettent même la barre trop haut. Par ailleurs, la mauvaise estimation de la première rémunération peut jouer des tours sur l’obtention du poste à pourvoir. Tout d’abord, avant de passer au salaire, le candidat doit se référer sur le marché de travail sur lequel il fait face. En effet, les sortants d’une école d’ingénieurs en informatique ne sont pas semblables aux sortants d’une école de commerce. Cela signifie qu’il ne faut surtout pas sortir du domaine pour éviter une estimation fausse. Même pour les profils très convoités actuellement, les postes en CDI dans les grandes et petites entreprises se disputent à plusieurs. Ce qui nécessite beaucoup de prudence. Le mieux est de se baser sur la logique interne de l’entreprise. Ce qui signifie que le salaire doit être estimé par rapport à leur grille salariale. Pourtant, ceci n’est pas suffisant, car d’autres critères existent encore.

Les autres critères à prendre en compte pour bien négocier son salaire

Comme il s’agit du premier emploi, il est fort possible qu’il conditionne la carrière envisagée par le candidat. Alors, afin de ne pas se laisser faire, il doit connaître où il va et où cela lui mène. Premièrement, la rémunération se joue lors de l’entretien avec l’employeur. Pour postuler à une offre, le candidat qui montre plus de souplesse laisse une porte ouverte à un prix négociable. La méthode la plus idéale est de donner une fourchette précise de 10 à 20 %. Pendant l’entretien oral, il doit retenir ce qu’il a mentionné dans son dossier de candidature. Pour faciliter le négoce, les plus malins emploient le terme « J’aimerai gagner environ… ». Deuxièmement, les jeunes diplômés doivent savoir que le salaire se négocie en brut. Pour montrer plus de professionnalisme, le mieux est de calculer au montant annuel et non mensuel. Par ailleurs, les deux sont faisables. Lors des entretiens d’embauche, il ne faut surtout pas parler de salaire en premier lieu. Commencez par faire connaître les apports que vous allez apporter à l’entreprise. En fonction de vos potentiels, le recruteur peut estimer votre valeur. Dans la négociation salariale pour un premier poste, quels que soient le profil et les compétences, la diplomatie reste de rigueur. Soyez souple à toute proposition. Entre autres, un candidat rassurant garde son estime de soi, sûr de ses compétences et de ses capacités. Il peut également booster ses arguments de négociation, avec les meilleures propositions qu’on lui a déjà accordées.

10 conseils pour demander une augmentation

10-conseils-pour-demander-une-augmentation-2Même dans une conjoncture économique incertaine, chaque salarié a le droit de demander une augmentation de salaire. Par ailleurs, il faut le faire au bon moment et à bon escient, pour éviter de passer les mauvaises surprises. Voici 10 conseils pour convaincre votre entreprise de donner faveur à votre demande.

1. La demande au timing parfait

Pour solliciter une augmentation de salaire, il faut choisir le bon moment. Certaines entreprises détiennent des conditions internes relatives à ce genre de demande. Par ailleurs, si votre entreprise n’en a pas, l’idéal est de profiter du bilan ou de l’évaluation annuelle.

2. Attendre le bon moment

Pensez à déposer votre négociation de nouveau salaire au moment où votre manager est plus réceptif. Le fait d’accoster votre supérieur dans son bureau à la fin de la semaine, ou de lui évoquer le sujet dans le couloir, n’est pas très professionnel. Sollicitez plutôt un rendez-vous auprès de l’administration ou par mail.

3. Les motifs de demande

Avant d’aborder le vif du sujet, restez évasif sur les raisons de votre négociation. Focalisez la conversation sur l’état de lieux de votre travail et des avantages connexes, avant de parler du salaire. Comme cela, votre chef sera plus tolérant.

4. Connaître votre valeur par rapport aux autres

Prendre en compte les éléments extérieurs est une étape essentielle avant de demander une augmentation de salaire. Pour qu’elle soit réaliste, analyser les salaires des collaborateurs ayant la même fonction que vous. Par ailleurs, il faut peaufiner des arguments consistants.

5. Analyser le marché

Il est très intelligent de consulter les salaires moyens appliqués pour le poste dans les enquêtes réalisées par les cabinets de conseil en rémunération. Pour ce faire, vous devez prendre en compte, le profil, l’expérience demandée, les missions et la localisation.

6. Préparer les arguments

Une demande d’augmentation prévale la bonne performance ou l’investissement productif que vous avez réalisé pour votre entreprise. Si vous avez un large dépassement par rapport aux objectifs, vous êtes dans la bonne voie. Vous devez savoir chiffrer votre utilité, avec tous vos projets réussis.

7. Jouez sur la fourchette salariale

Soyez sûr de ce que vous voulez obtenir. A partir des analyses que vous avez faites lors de l’étude de marché, calculez votre juste prix. Bien sûr que votre manager va retenir le chiffre plus bas. Donc, vous devez vous montrer plus habile pour négocier le bon prix (Exemple : pour obtenir 5 %, proposez 8 %).

8. Négocier l’augmentation

Au jour J, entrez dans le vif du sujet sans oublier de montrer vos perspectives d’avenir (responsabilités, investissement). Sachez que l’entreprise ne peut pas vous accorder une augmentation de salaire immédiate. Ainsi, à vous de fixer une date de réponse, tout en restant raisonnable.

9. En cas de refus

À tout moment, vous devez faire face à une réplique négative de la part de votre manager. Dans ce cas, focalisez votre plan dans les avantages annexes (participation, commission, tickets resto, etc).

10. En cas de réponse positive

Ce n’est pas une chose facile d’obtenir une augmentation au-delà de 5 %. Si vous êtes arrivé au but, c’est grâce à votre professionnalisme. Remerciez votre chef, tout en renouvelant votre engagement envers l’entreprise.

Conseils pour bien choisir son premier emploi

choix-premier-emploi2-3536062Après avoir fin leurs études, les jeunes diplômés se voient face à des angoisses car il faut se mettre à la recherche d’un premier emploi correspondant à leur profil. Cette étape décisive et inévitable peut conditionner prochainement la vie professionnelle. Voici quelques étapes phares à suivre, qui aide à bien choisir son premier emploi.

1. Connaître son objectif, ainsi que les perspectives d’évolution

Les étudiants en fin de formation font face quant au choix du premier emploi. Il faut savoir que la première profession, même dissimulée dans le CV, décrit beaucoup de choses sur la personnalité d’un candidat. En effet, les jeunes diplômés doivent savoir que le premier emploi peut avoir une répercussion considérable sur leur employabilité, même s’il ne conditionne pas forcément leur carrière entière. Avant de faire le choix, il faut bien définir son objectif et déterminer la carrière envisagée dans l’avenir. Dans cette étape de la vie professionnelle, le candidat a encore droit à l’erreur. Par ailleurs, pour faire le bon choix dès le début, l’idéal est de définir clairement ses attentes, surtout sur le domaine d’activités et le type d’entreprise (PME, grandes enseignes, groupe de plus de 1000 salariés…). Le diplômé doit se demander préalablement si le poste qu’on lui propose assure une évolution professionnelle intéressante avec le temps.

2. Le développement de compétences

Pour entamer un premier emploi, le candidat doit également vérifier si le poste va lui procurer des responsabilités permettant d’enrichir ses compétences professionnelles. En effet, les missions peuvent être différentes d’une entreprise à une autre. A titre d’exemple, le rôle d’un comptable dans une PME n’est pas semblable à celui d’un comptable d’un grand groupe. Dans une carrière professionnelle, les possibilités d’enrichir ses compétences restent primordiales que d’obtenir des avantages financiers et sociaux. Par ailleurs, il est plus facile de mener des projets dans une petite entreprise que dans un groupe international. En tout cas, le développement de compétences est acquis lors de l’intégration dans une société, et peut être valorisé en fonction des missions attribuées au salarié.

3. Détecter les avantages et les inconvénients du poste

S’intégrer dans une entreprise après avoir reçu ses diplômes doit se faire de façon réfléchie. À part les autres points à déterminer, le candidat doit s’interroger sur le contexte économique de l’entreprise qu’il veut intégrer. La bonne évaluation de la conjoncture actuelle concernant l’activité de la société permet de prévoir sa situation financière. Il faut savoir que, pendant les périodes de difficultés, les entreprises licencient en premier les salariés en essai. La culture d’entreprise est également à observer pour estimer les valeurs que porte la société à ses salariés. Entre autres, la rémunération ne doit pas être un critère important dans la recherche du premier emploi. Un poste mieux payé n’est pas forcément gage de belle carrière. Mieux vaut avoir un travail moins payé, mais qui offre des expériences professionnelles.

5 conseils pour demander une augmentation de salaire

conseil-augmentation-salaire-jpg2_-8550788L’évaluation en entretien annuel est la bonne occasion pour négocier une augmentation salariale. Par ailleurs, il ne doit pas se faire à l’improviste. Afin de réussir sa négociation, quelques règles sont à respecter. Voici 5 conseils pour aider les salariés à renégocier leur salaire.

1. L’estimation des apports professionnels 

Avant de passer à la renégociation de salaire, l’employé doit s’auto-évaluer pour savoir s’il mérite vraiment une augmentation. En effet, cela se joue sur la performance personnelle et les apports professionnels qu’il offre à sa société. Il est donc primordial de se poser cette question : est-ce que mes réalisations méritent une récompense ? Il est possible que les objectifs soient atteints, mais cela ne signifie pas forcément que le salarié peut avoir une augmentation de salaire. Dans la plupart des cas, la négociation peut être valable si les objectifs sont dépassés. Ceci signifie qu’avant de prétendre à une majoration de rémunération, le salarié doit avoir des raisons positives et de grands succès dans ses réalisations.

2. Mesure du contexte actuel et du marché

Faire une estimation d’augmentation au pif n’est pas très intelligent, même si le travail réalisé mérite vraiment une récompense. En effet, pour que la demande aboutisse, il faut rester réaliste et prendre conscience des contextes extérieurs. L’idée est d’analyser le contexte actuel, et de faire une étude de rémunération des agences de recrutement. Il consiste à mesurer le salaire actuel avec les salaires proposés dans les offres d’emploi sur un même poste (sans oublier de critères recherchés, telles les expériences).

3. La préparation à l’évaluation annuelle

Renégocier son salaire mérite de bonnes méthodes pour éviter le refus. Il est un peu humiliant de passer à côté de l’augmentation réclamée, si le demandeur ne choisit pas le bon timing. Mieux vaut également de réviser les conditions fixées par l’entreprise. D’habitude, le moment propice pour demander une augmentation de salaire est lors de l’entretien d’évaluation annuel des salariés. Avant de prétendre à une renégociation de salaire, ce dernier doit estimer son indice d’exclusivité et sa valeur par rapport à ses adversaires. Après avoir analysé les atouts, le demandeur doit connaitre son dossier, et affûter ses arguments avec des résultats facilement vérifiables.

4. Préparer une solution de rechange

Ambitionner une augmentation salariale requiert une bonne préparation à l’avance. Pour sa sécurité, le salarié doit avoir un poste en attente quasi certain, au cas où sa demande serait refusée. Cela lui permet de bien tenir sur sa position et lui rassure lorsqu’il présente ses arguments d’augmentation de salaire.

5. Avoir recours à des alternatives

Si le directeur refuse la renégociation à cause de la situation actuelle de l’entreprise entre autre, il ne faut surtout pas lâcher la partie. En effet, le salarié peut demander un échelonnement de l’augmentation dans le temps ou de décaler la date. Par ailleurs, ces derniers conseils ne sont pas à adopter si le manager trouve que les résultats ne sont pas assez satisfaisants pour l’entreprise.

Comment rédiger une lettre de motivation efficace ?

schreibenÀ part le CV, la lettre de motivation joue également un rôle important dans la recherche d’emploi. Mise en page, style rédactionnel ou structure du texte, les candidats se demandent sur la façon de rédiger une lettre attractive. Voici les règles à suivre pour que la lettre de motivation soit efficace.

La lettre de motivation est jointe au CV

Beaucoup pensent que la rédaction d’une lettre de motivation est plus compliquée que le CV. Par ailleurs, en se référant à la bonne méthode, tout devient simple. Contrairement au CV qui a pour vocation de présenter les expériences et les aptitudes professionnelles, la lettre de motivation est une sorte de déclencheur dans la candidature. Par ailleurs, ses deux documents vont de pair et agissent en synergie. La lettre de motivation a pour rôle de donner un coup de pouce aux points cités sur le CV, correspondant à l’offre. Elle éclaire le CV et incite le recruteur à vouloir connaître plus sur le candidat.

Personnaliser la lettre selon l’annonce

Premièrement, la lettre de motivation doit être adaptée à chaque annonce ciblée. Le candidat personnalise sa lettre en fonction des attentes du recruteur. En effet, elle décrit les intérêts qu’il porte sur la fonction offerte par l’entreprise. Le but est d’inciter le recruteur à examiner les compétences et les atouts du candidat. Pour que la lettre de motivation soit efficace, elle doit exposer tous les points forts du candidat, tout en faisant apparaitre des idées cohérentes aux fiches de poste et aux besoins du recruteur. Les arguments utilisés dans la lettre de motivation doivent être faits avec des vocabulaires adaptés et convaincants.

Argumenter : connaître l’entreprise

Pour bien affûter les arguments dans la lettre de motivation, le candidat doit se renseigner sur l’entreprise et son secteur d’activité. La proposition exposée dans la lettre doit être cohérente à la culture de l’entreprise et de son activité. Pour développer les arguments, il faut aussi détecter les profils du futur collaborateur que le recruteur souhaite avoir. En effet, plus les solutions proposées et les arguments sont accordés à la culture de l’entreprise et de ses projets, plus le candidat sera considéré comme étant un investissement à long terme pour le recruteur. Il faut surtout éviter de trop se focaliser sur les parcours ou les qualités personnelles (professionnelles). Entre autres, le candidat doit répondre à l’annonce point par point en se référant à l’offre d’emploi. Les arguments se basent sur les expériences, la formation, le type de poste et le profil recherché par le recruteur.

Faire une rédaction soignée

Avant de rédiger la lettre de motivation, il faut recueillir les points significatifs du CV comme les expériences, les compétences et les qualités. Les idées exposées doivent être bien harmonisées pour éviter les redondances. La lettre de motivation doit contenir une présentation, un exposé (arguments) et des objectifs. Elle doit être rédigée sur une page, en trois paragraphes de 15 à 20 lignes maximum. Il faut également éviter les fautes d’orthographe et la syntaxe pour montrer plus de professionnalisme.

Conseils pour bien choisir sa formation secondaire

bien-choisir-sa-formation-secondaireLe choix de la formation secondaire peut être une démarche ardue pour les élèves. S’orienter vers un choix technique et professionnalisant, ou aboutir sur la formation secondaire générale menant vers l’enseignement supérieur ? Les élèves se trouvent souvent devant l’embarras du choix. Voici quelques conseils essentiels pour bien choisir sa formation secondaire.

L’enseignement secondaire

Dans l’enseignement secondaire francophone, les élèves poursuivent deux cycles de formation (cycle inférieur et cycle supérieur). Avec la réforme de l’enseignement, les élèves commencent maintenant par une formation en tronc commun, qui se termine par une partie optionnelle. Par ailleurs, toutes les formations ne garantissent pas les mêmes facilités d’accès au monde professionnel.

Les orientations possibles

L’orientation scolaire, surtout à partir de la classe secondaire, se révèle décisive pour chaque élève. Celle-ci se base sur les parcours antérieurs, et les intérêts et la personnalité de l’élève. Après la 3e, les élèves doivent choisir la formation secondaire générale, technologique ou professionnelle. Par ailleurs, les orientations peuvent varier en fonction des établissements. À la fin de la formation secondaire, un CESS (Certificat d’Enseignement secondaire supérieur), est remis à chaque étudiant ayant terminé leurs parcours avec succès.

Les critères pour bien choisir sa formation secondaire

La formation secondaire générale aboutit à un baccalauréat reconnu au niveau international, tandis que la formation professionnelle permet d’avoir un certificat d’aptitude spécialement orienté vers la vie professionnelle. Pour bien choisir l’option correspondant à ses envies et ses parcours, quelques critères sont à prendre en compte.

Les parcours et les chances de réussites : pour sélectionner une formation secondaire, tout réside sur les parcours antérieurs de l’élève. Il doit connaitre les filières où il se sent plus assidu et plus à l’aise. À titre d’exemple, un élève ayant souvent de bonnes notes en mathématiques, physiques et technologies n’aura pas du mal à s’en sortir dans l’option technique ou technologique. Ce qui ne veut pas dire que la formation générale est pour ceux qui ont un niveau moyen. Chacun doit savoir le domaine qui lui convient le plus, et qui lui garantit une probabilité de réussite positive.

Les métiers et les études supérieures souhaités : afin de faire le bon choix, l’élève doit également revoir ses priorités, ses besoins, et le futur métier qu’il souhaite effectuer. La plupart du temps, à l’issue du conseil de classe, l’enseignement propose les orientations adaptées aux élèves. Par ailleurs, ils sont libres de faire le choix en fonction de leur motivation et de leur vision d’avenir professionnel. Dans certains cas, le choix de formation se fait entre le chef d’établissement, l’élève et ses parents. En revanche, si le choix de l’élève ne correspond pas à ses capacités scolaires, il peut se voir affecté dans une formation spécifique qui ne l’intéresse pas.

L’école à fréquenter : lors d’un choix de formation secondaire, la sélection de l’école est aussi importante. Avant toute chose, il est primordial de vérifier la réputation de l’école, la qualité de l’enseignement ainsi que les filières proposées. Le coût de la formation, les soutiens scolaires et la mixité sociale viennent ensuite.